Les droits du malade en médecine dentaire, aspects éthiques, déontologiques et législatifs à connaître par le futur chirurgien-dentiste.

Abstract

Introduction : En effet, tout futur chirurgien-dentiste se doit maîtriser non seulement les compétences techniques nécessaires à la pratique de sa profession, mais également les principes éthiques, déontologiques et législatifs qui guident sa relation avec ces patients. Nous avons élaboré un travail de mémoire intitulé « Les Droits du malade en médecine dentaire, aspects éthiques, déontologiques et législatifs à connaître par le future chirurgien-dentiste » qui vise à mettre toute la lumière sur le niveau d’apprentissage acquis sur les connaissances en odontologie légale. Notre objective est de montrer les bases éthiques, déontologiques et réglementaires consolidant la relation chirurgien-dentiste-malade et développer la composante éthique dans le contrat médical ainsi qu’améliore la prise en charge de malade en médecine dentaire. La problématique : les apprenants ont acquis des connaissances théoriques sur les fondements de l’éthique, mais l’application dans l’exercice de la médecine dentaire, est loin d’être la règle, cette situation est l’origine de mécontentement, de démotivation et souvent de conflits qui s’accumulent. Notre étude, à travers un état des lieux, a mis la lumière sur une partie de l’exercice de la médecine dentaire chez les apprenants stagiaires et recommande une démarche pédagogique complémentaire, facilitant l’apprentissage de l’éthique, du Droit médical et de la déontologie. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive ; sous forme d’une enquête faite avec les apprenants des deux dernières années en médecine dentaire à la faculté de médecine de Tlemcen, qui a été basé sur l’identification des connaissances acquises, concernant les droits des malades en médecine dentaire. Résultat et discussion : la majorité des apprenants ont confirmé l’utilité d’avoir un module d’odontologie légale dans leur cursus. La totalité des participants ont donnés à l’accueille du malade la même importance que les soins dentaires et ont été d’accord sur la nécessite de la sensibilisation des patients sur leurs droits et leurs devoirs. La majorité entre eux, ont répondus que les patients qui refusent les soins en premier temps, méritent une 2ème chance. L’attribution d’un acte dentaire chez un patient, sous l’effet d’alcool ou sous l’effet de substances psychotropes, est dangereuse pour le malade et pour le chirurgien-dentiste. Pour la prise en charge d’un patient avec un retard mental les réponses ont été variables entre ceux qui exigent la présence d’un tuteur légal et ceux qui proposent de commencer le traitement et aviser le coordinateur. pour la question sur les vécus des apprenants sur les problèmes d’ordre éthique dans leurs cursus, la plupart deux ont signalés le manque de respect et refus des soins par le malade. Conclusion : notre étude était orientée vers une population d’apprenants stagiaires dans les dernières années d’apprentissage de la médecine dentaire à la faculté de médecine de l’université de Tlemcen. Cette étude a mis en évidence le degré d’implication des apprenants devant les malades et que le transfert des connaissances acquises était fait, en la faveur des malades. Il est crucial que les futurs chirurgiens-dentistes et les professionnels de la dentisterie acquièrent les connaissances nécessaires dans les domaines éthiques, professionnels et législatifs des droits des patients en médecine dentaire. La nécessité d’introduire des ateliers, permettant à l’apprenant de développer la dimension éthique et déontologique, au contact du malade, sous contrôle de l’enseignant facilitateur et de l’évaluer sur plan pratique par des méthodes pédagogiques adéquates.