Etude de la reprise végétative du chêne liège (Quercus suber L.) et mode de gestion après incendies de 2015- 2016. Cas de la forêt de Zarieffet (Wilaya de Tlemcen).

Abstract

Les forêts de chêne-liège jouent un rôle socio-économique et écologique de premier ordre. En Algérie, les subéraies sont soumises à de fortes pressions, notamment les incendies. Cependant, le chêne-liège est un arbre qui possède de forts pouvoirs de récupération post-incendie grâce à sa protection par la couche du liège. Il subit néanmoins quelque fois des brûlures trop importantes qui compromettent sa survie à court terme, ou du moins sa production de liège. Avant de décider sur les différentes opérations sylvicoles ou les décisions à apporter au peuplement après incendie, il faut évaluer les dommages causés par le feu. Après les incendie qui se sont déroulés à la forêt de zariffet (Tlemcen) en 2015 et 2016, les résultats d’inventaire sur la reprise végétative des arbres (117 arbres) obtenus montrent une bonne reprise végétative des sujets brulés en été 2015 (20 mois aprés), par contre on note une légère reprise des arbres incendiés en automne 2016 (7 mois après). Mais les sujets moyennement affectés par ce dernier feu ont montré une bonne reprise de la canopée. donc le chêne liège est l’arbre le plus résistant aux feux par ses propriétés isolantes du liège, celles-ci peuvent fournir une protection assez efficace pour la protection des bourgeons dormant.