Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document :
http://dspace1.univ-tlemcen.dz/handle/112/8743
Titre: | LA PRISE EN CHARGE DE LA BRONCHO-PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE |
Auteur(s): | Djenefi, Aboubakr Mohammedi, Khaya Belaimache, sara |
Date de publication: | 2015 |
Résumé: | Nos résultats montrent que si les médecins généralistes sont très conscients du problème de santé publique engendré par la BPCO, ils confirment la méconnaissance de la maladie dans sa définition même, source d’erreurs diagnostiques et de prise en charge ultérieures. Le dépistage est en effet insuffisant et la prise en charge non optimale Le médecin généraliste est appelé à jouer un rôle clé dans le dépistage et la prise en charge des BPCO ces prochaines années. Une collaboration étroite entre médecins généralistes, pneumologues, kinésithérapeutes dans le cadre du réseau existant, avec mise en place de formations adaptées devrait permettre une prise en charge aussi optimale que possible à l’échelle de notre bassin de vie. 1. La BPCO est une maladie fréquente, source de morbidités (handicap, exacerbations), de Mortalité et de dépenses de santé élevées. 2. Elle est définie par une obstruction bronchique permanente et progressive : il existe un trouble ventilatoire obstructif défini par un rapport VEMS/CVF<0,70 après prise de bronchodilatateurs. 3. Le symptôme principal est la dyspnée mais celle-ci est tardive. 4. Les diagnostics différentiels sont l’asthme et les dilatations des bronches. 5. Le diagnostic et l’appréciation de la sévérité reposent sur l’exploration fonctionnelle respiratoire (spirométrie, volumes pulmonaires, diffusion du CO), l'analyse des gaz du sang, l’exploration de la capacité d’exercice (test de marche de 6 minutes). 6. La sévérité de la BPCO repose sur l'importance de l'obstruction des voies aériennes (quatre stades selon les valeurs théoriques du VEMS mesuré après administration de bronchodilatateurs) 7. Les comorbidités sont fréquentes, doivent être recherchées et traitées : dénutrition/obésité, déconditionnement musculaire, anémie, affections cardio-vasculaires, anxiété/dépression, ostéoporose, cancer bronchique. 8. Le traitement repose sur : - le sevrage tabagique - les bronchodilatateurs inhalés (bêta2 agonistes et anticholinergiques de courte ou de longue durée d’action) - les associations fixes de bêta2 agonistes de longue durée d’action et de Internes de pneumologie Page 61 Corticostéroïdes inhalés (dans les formes sévères à très sévères avec exacerbations fréquentes) - la réhabilitation respiratoire fait partie intégrante du traitement - les vaccins (grippe, pneumocoque) 9. La prise en charge des exacerbations (majoration des symptômes) débute par la recherche de critères d’hospitalisation (les signes de gravité clinique) et de la cause de l’exacerbation (la purulence de l’expectoration fait évoquer une origine bactérienne). 10. Le traitement des exacerbations est celui de la cause (antibiotiques en cas d’infection bactérienne) et des symptômes (bronchodilatateurs). Il associera éventuellement des corticostéroïdes oraux (signes de gravité, amélioration insuffisante après 48h), une oxygénothérapie (pour maintenir une SpO2> 90-92%) et une assistance ventilatoire mécanique (en cas d'acidose respiratoire non compensée). La BPCO est sous-diagnostiquée : y penser en présence d’une dyspnée, de toux Chronique, d’exposition environnementale ou tabagique • La spirométrie est requise pour un diagnostic de BPCO, qui se caractérise par Une obstruction après administration de bronchodilatateurs • Le degré de sévérité de la maladie est déterminé par la valeur du VEMS, la sévérité des symptômes et la fréquence des exacerbations. Il permet de proposer un traitement médicamenteux individualisé • L’arrêt du tabac reste la mesure thérapeutique la plus efficace • La réhabilitation pulmonaire améliore les symptômes et la qualité de vie, augmente l’autonomie des patients, sans réduire la mortalité • Le traitement médicamenteux améliore les symptômes, les fonctions pulmonaires, la qualité de vie et diminue le risque d’hospitalisation et d’exacerbations mais ne permet pas non plus de réduire la mortalité. • L’intégration du contexte social et l’éducation thérapeutique du patient font partie de la prise en charge de la BPCO. |
URI/URL: | http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/8743 |
Collection(s) : | Rapport du Stage Médecine |
Fichier(s) constituant ce document :
Fichier | Description | Taille | Format | |
---|---|---|---|---|
LA-PRISE-EN-CHARGE-DE-LA-BRONCHO-PNEUMOPATHIE-CHRONIQUE.pdf | 12,09 MB | Adobe PDF | Voir/Ouvrir |
Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.