REQUALIFICTAION DES VIDES URBAINS DE L‘ILOT LALAHOUM CENTRE DE RECHERCHE D’HISTOIRE ET D’ARCHÉOLOGIE

Abstract

Le patrimoine architectural et urbain suscite un intérêt de plus en plus élargi par les différents acteurs de la ville. Ainsi, l’étude a pour objectif de poser une réflexion urbaine dans le patrimoine, où on traitera de « la requalification des vides urbains de l’ilot Lalahoum dans la Casbah d’Alger. » pour la revalorisation et la transmission de la riche histoire du lieu. Aujourd’hui les villes font face à une expansion inconsidérable, par conséquent, les centres historiques sont mis à mal par le développement des périphéries. Des problèmes de gestion de la densité naissent en produisant des espaces négatifs abandonnés. Cependant, ces derniers sont porteurs d’opportunités de recréer la ville sans pour autant l’agrandir et guérir les maux de la ville car ils jouissent souvent de situations stratégiques. La Casbah d’Alger, représentante de l’ancien tissu de la ville d’Alger est classée au patrimoine de l’UNESCO en 1992, témoigne d’une étonnante histoire durant laquelle son tracé n’a cessé de muter. Depuis l’indépendance, sa croissance a été d’une telle anarchie qu’elle a perdu tout son prestige. Les vides urbains abondent dans le tissu de la vielle ville, créant ainsi, des espaces marginalisés détériorant et faussant la lecture de la ville. Les vides de l’ilot Lalahoum, déstructurent et déséquilibrent le tissu de la basse-Casbah d’Alger, car ils s’étendent sur de vaste surface. Le centre de recherche ainsi que le jardin archéologique vient offrir une seconde vie, et une nouvelle image, aux vides de l’ilot, tout en transmettant la riche histoire (Romaine, Ottomane, Coloniale) du lieu, à travers l’architecture des bâtiments et le nouvel aménagement de l’espace.