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dc.contributor.authorTabti, Youssera-
dc.date.accessioned2024-12-18T14:42:34Z-
dc.date.available2024-12-18T14:42:34Z-
dc.date.issued2024-
dc.identifier.urihttp://dspace1.univ-tlemcen.dz/handle/112/23935-
dc.description.abstractLes cancers du larynx constituent 3,5 % des tumeurs malignes diagnostiquées annuellement dans le monde. En Algérie ce cancer la dixième position en termes d’incidence et représente 2,7% de l’ensemble des cancers. Nous avons mené une étude rétrospective descriptive étalée sur une période de 8 ans, allant de 2016 à 2024, au service ORL du CHU Tidjani Damerdji de Tlemcen. Ce travail concernait 72 patients, et a été élaboré afin de préciser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, anatomopathologiques, thérapeutiques et évolutives du cancer laryngé, et discuter nos résultats en se référant aux données de la littérature. La moyenne d’âge des patients était de 61 ans, avec des extrêmes allant de 38 ans et 84 ans. On a noté une prédominance dans la tranche d’âge entre 51 et 60 ans avec un taux de 45 %. Le sexe masculin était prédominant avec 69 hommes, soit 96 % du nombre total des patients. Les principaux facteurs de risque étaient le tabagisme, noté chez 67 patients, suivi de la consommation alcoolique notée chez 13 patients. Le délai de consultation était de 6 mois en moyenne, avec des extrêmes d’un mois et de 36 mois. La dysphonie représentait le principal signe d’appel, retrouvée chez 100% des patients, associée à une dyspnée chez 43%, ou une dysphagie chez 9% des cas. Les adénopathies cervicales ont été retrouvées chez 20 patients soit 27%. Sur le plan paraclinique, l’examen anatomopathologique a été réalisé chez tous les patients après la panendoscopie ou après obtention des prélèvements opératoires. Le type histologique retrouvé était le carcinome épidermoïde chez 95.83 % des cas. Concernant le degré de différenciation, le type bien différencié était le plus noté et intéressait 78% des cas. Selon la classification TNM, T4 avait été le plus retrouvé et concernait 38 patients, suivi du T3 chez 23 patients. Le volet thérapeutique a nécessité une coordination pluridisciplinaire étroite permettant à l’issue de la RCP, des procédures de chirurgie, de radiothérapie, de chimiothérapie, de thérapie ciblée ou d’immunothérapie. Sur le plan chirurgical, 48 patients ont bénéficié d’une laryngectomie totale et 5 patients ont bénéficié d’une laryngectomie partielle. Le curage ganglionnaire a été effectué chez tous les patients qui ont subi une laryngectomie totale d’emblée. La radiothérapie a été délivrée dans le cadre du protocole de préservation d’organe. A l’issue de ce travail, nous avons relevé l’impact du diagnostic précoce et du passage rapide au traitement, sur le pronostic. Nous avons également constaté l’importance du volet psychologique, ce qui nous pousse à améliorer notre approche afin de réintégrer les patients cancéreux dans leur milieu, tout en leur permettant de maintenir au mieux leurs niveaux de vie social, affectif et professionnel.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherUniversity of Tlemcenen_US
dc.titlePROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DU CANCER DU LARYNX AU SERVICE D’ORL DU CHU TLEMCENen_US
dc.typeThesisen_US
Collection(s) :Rapport du Stage Médecine

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