Evaluation et prise en charge thérapeutique de la douleur chronique cancéreuse au niveau du CHU Tlemcen avec un état de lieu de l’application de la nouvelle réglementation de prescription des médicaments concernés.

Abstract

Dans la prise en charge globale du patient cancéreux, la douleur est une préoccupation. Plus qu’un symptôme, il s’agit d’une véritable maladie avec toutes ses répercussions délétères sur la vie du patient et son contrôle est une obligation pour le médecin et un droit pour le malade. Notre d’étude est une étude prospective par le biais des questionnaires préétablis, qui concernent les patients du service d’Oncologie et d’Hématologie du CHU Tlemcen souffrant d’un syndrome algique chronique quelques soit la localisation du cancer douloureux dans une période allant d’Aout 2021 jusqu’au Mars 2022. Elle a pour but d’évaluer la prise en charge de la douleur chronique chez 87 patients avec un état de lieu de l’application de la nouvelle réglementation dans la prescription des médicaments concernés. Elle a montré que la douleur est le motif de consultation le plus fréquent dans le cas du cancer (chez 62 patients) et les cancers douloureux majoritaires sont : cancer du sein, du poumon et du colon mais aussi la métastase la plus douloureuse représentée majoritairement par la métastase osseuse. Elle a souligné aussi que la prescription des antalgiques est respecté selon la stratégie thérapeutique avec une stabilité de l’état des patients considérable (58%). Il faut noter l’amélioration nette des deux services dans la rédaction des ordonnances à souches en respectant la nouvelle réglementation mais aussi le registre de prescription soit pour les médicaments psychotropes ou pour les stupéfiants, néanmoins cette amélioration reste insuffisante car la loi ne se discute pas. Enfin, et au terme de cette étude, nous insistons sur le fait que le traitement de la douleur cancéreuse doit passer par une équipe polyvalente mais surtout par l’organisation de structures spécialisées de prise en charge de la douleur, mais aussi les professionnels de santé doivent respecter la réglementation de la gestion et la prescription des médicaments psychotropes et stupéfiants.