Intérêt de l’IRAthérapie à faible activité dans le traitement du carcinome thyroïdien différencié à faible risque : expérience du service de médecine nucléaire du CHU de Tlemcen.

Abstract

Le cancer thyroïdien est en nette augmentation, marquée par des lésions de petite taille et dans 80 à 90% de type papillaire. La prise en charge du carcinome thyroïdien différencié repose sur la chirurgie ensuite l’IRAthérapie suivi par un traitement freinateur à base de la thyroxine. Cette stratégie thérapeutique est en continuelle adaptation en fonction des recommandations de la société savante et des résultats de travaux scientifiques, nous assistons à une désescalade thérapeutique notamment dans le type de chirurgie et l’activité de l'iode à administrer. Notre objectif repose sur l’évaluation de l’intérêt de la faible activité dans l’IRAthérapie du carcinome thyroïdien de faible risque pour les patients traités au service de médecine nucléaire de CHU Tlemcen à travers, évaluation de la réponse au traitement initial par le contrôle post thérapeutique de la thyroglobuline et l’échographe cervicale. Notre population se compose de 141 patients atteints du carcinome thyroidien differencié, irradiés en 2019, dont seulement 34 ont été contrôlé. Notre modeste travail rejoint la littérature, la faible activité de l’iode 131 est efficace pour obtenir l’ablation, malgré le délai tardif de cette thérapie, la grande partie des patients présente un taux de thyroglobuline bas voir indétectable avec une échographie cervicale normale, plus de 70% des patients présentent un taux de la thyroglobuline 5ng/mL avec une échographe cervicale normale de ce qui consolide les nouvelles recommandations.