Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://dspace1.univ-tlemcen.dz/handle/112/20688
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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorkebbas, rania-
dc.date.accessioned2023-06-05T11:46:47Z-
dc.date.available2023-06-05T11:46:47Z-
dc.date.issued2022-
dc.identifier.urihttp://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/20688-
dc.description.abstractLe diabète constitue un problème majeur de santé publique de par sa fréquence et sa gravité. En effet, cette épidémie silencieuse ne cesse de se propager dans le monde. Elle touche les quatre coins de la planète et aucun pays ne semble être épargné par cette affection. Selon la fédération Internationale du Diabète (FID), le nombre des diabétiques dans le monde en 2014 est estimé 422 millions de personne. De plus, cette même organisation estime qu'en 2030, 552 millions de personnes à travers le monde pourraient être diabétiques. L’Algérie figure parmi les pays qui connaissent une fréquence importante du diabète, avec un taux de 7,54% en 2012, enregistrant de ce fait un chiffre inquiétant estimé à 1 604 290 de diabétiques. De ce fait, le diabète est à l’origine d’une plus forte morbidité et mortalité au sein de la population active algérienne et est considéré parmi les principaux motifs d’hospitalisation, d’où la nécessité de tiré la sonnette d’alarme pour faire face à cette maladie et ses conséquences désastreuses. Il est ainsi urgent de sensibiliser toute la population sur les conséquences néfaste de cette affection et la manière de la prévenir. Le diabète peut être à l’origine de graves complications, tels que les infarctus, la cécité, l’amputation…, s’il n’est pas pris en charge par des stratégies et des politiques efficaces de prévention et de contrôle. Ainsi, la prévention constitue la meilleure stratégie pour lutter contre les facteurs de risque de cette pathologie, afin d’éviter ou de retarder sa survenance chez les sujets présentant des facteurs de risque pour développer le diabète ou ayant des prédispositions génétiques. Pour cela, l’Algérie a dressé un programme de lutte contre le diabète et ses complications, qui semble prometteur et nécessite l’adhésion de tous les acteurs afin d’arriver aux résultats voulus, à savoir améliorer la prévention primaire en évitant le maximum de nouveaux cas, et limité le plus possible la gravité de cette affection et l’invalidité en appliquant une prévention secondaire ou encore une prévention tertiaire pour bien gérer les complications. Préventives qui reposent essentiellement sur une bonne hygiène de vie, avec un régime alimentaire équilibré et une activité physique régulière. Tout au long de notre travail, nous avons tenté d’évaluer la qualité de la prise en charge au sein de service diabétologie, en s’intéressant aux différents outils et stratégie de la prise en charge, et cela à partir d’une observation directe à travers un stage pratique et une enquête par questionnaire auprès des diabétiques dans le service de médecine interne à l’EPH maghnia. Au terme de ce travail de recherche, plusieurs conclusions peuvent être tirées, dont les principales sont les suivantes : ▪ Le diabète et ses complications constituent un véritable problème de santé publique en Algérie, du fait des changements vécus par la population algérienne durant ces dernières décennies, et nécessite en conséquence, une prise en charge rigoureuse et en urgence avant qu’il n’atteigne des proportions non maîtrisables. ▪ La prise en charge du diabète nécessite une approche pluridisciplinaire ; elle fait donc appel à plusieurs professionnels de la santé (médecin, diététicien, psychologue, éducateur…). ▪ La prise en charge du diabète en Algérie, et plus particulièrement dans maghnia, s’avère plus ou moins maîtrisé. En définitive, nous pouvons affirmer que le diabète, de par sa prévalence actuelle en Algérie et les projections faites en ce domaine, doit constituer l’un des axes prioritaires de santé publique pour notre pays. La prévention primaire, le diagnostic précoce grâce au dépistage chez les sujets à risque et l’amélioration de la prise en charge sont indispensables. De telles perspectives suppose une meilleure coordination des efforts, et donc un partenariat efficace entre les pouvoirs publics, les autorités sanitaires, la sécurité sociale (CNAS), sans oublier le rôle de la société civile à travers les associations de patients diabétiques. Le second objectif consiste à faire en sorte que le dépistage du diabète devienne un acte simple et banal (à la fois dans les cabinets médicaux et dans l’entourage des diabétiques), tout en ciblant les sujets à risque. Nous devrions avoir également des données plus précises sur la population à risque et les facteurs de risques cardiovasculaires associés au diabète (hypertension artérielle, dyslipidémie, obésité) et quelques autres paramètres clés de l’épidémiologie du diabète. En outre, dans la perspective d’une meilleure prévention du diabète de type 2, il faudrait envisager, d’une part, la prise en charge des cas de pré-diabète dépistés, soutenue par une information sur les règles d’hygiène de vie, et, d’autre part, une politique nutritionnelle nationale dès l’enfance afin de lutter contre le développement de l’obésité. Le traitement contre la maladie de diabète cout très chère car elle est une longue maladie La charge financière de cette pathologie incombent totalement au patient de dépenser beaucoup d’argent. Par ailleurs, le stade auxquelles le diabète est découvert a également un impact sur le cout de traitement. Enfin nous pouvons dire que la prévention primaire, le diagnostic précoce grâce au dépistage et l’amélioration de la prise en charge sont indispensables pour réduire de la transmission épidémiologique de cette maladie fréquenteen_US
dc.language.isofren_US
dc.titlediabète de type 2 : diagnistique et pris en charge therapeutique des cas hospitalisé au niveau du service de medecine interne au niveau de l'EHP Maghniaen_US
dc.typeThesisen_US
Collection(s) :Rapport du Stage Médecine



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