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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorMESLI, Amine-
dc.date.accessioned2023-02-23T08:53:14Z-
dc.date.available2023-02-23T08:53:14Z-
dc.date.issued2020-02-27-
dc.identifier.urihttp://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/19992-
dc.description.abstractIntroduction Les cellulites cervico-faciales d’origine dentaire (CCFOD) sont des infections des tissus cellulo-adipeux, de la face et du cou, ayant des potentialités extensives pouvant parfois être graves et engager le pronostic vital. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive prospective au niveau du CHU de Tlemcen, allant d’octobre 2013 à septembre 2016. Parmi une population de 2500 individus venant consulter au Service de Pathologie et Chirurgie Buccales du CHU Tlemcen, 258 cas de CCFOD ont été colligés et représentant 10,32% de l’effectif. L’incidence annuelle a été estimée à 86 cas. Résultats et discussion : Dans notre série, nous avons 58 % d’hommes et 42% de femmes, soit un sex ratio de 1,38. L’âge moyen de notre série est de 24,52 ans avec des extrêmes allant de 5 à 67 ans. Sur le plan clinique, nous avions 230 CCFOD circonscrites et 28 CCFOD diffuses. La douleur et la tuméfaction sont les deux signes le plus souvent retrouvés avec un taux de 95,37%. La fièvre, l’asthénie et le trismus ont été retrouvés avec des taux respectifs de 79,85%, 79,85% et 70,2%. Les facteurs de risques principaux associés aux CCFOD sont la carie dentaire retrouvée à hauteur de 89 ,1% ainsi qu’une mauvaise hygiène bucco-dentaire avec un taux de 83,3%. L’antibiothérapie inadaptée est retrouvée dans 61,17%, la prise antérieure d’AINS est retrouvée dans 36,43%, les AIS dans 6,20% et l'automédication dans 22,5% des cas. Le tabac, les antécédents médicaux (diabète, cardiopathie, …) et l’alcool sont retrouvés à des taux allant de 4,70% à 21,7%.Dans 55,43 %, les dents causales sont les molaires mandibulaires. Les signes de gravité sont la dysphagie (15,5%), la dyspnée (5%) et la dysphonie (3,5 %). La diffusion était médiastinale chez 0,77 % et cervicale chez 20,93% de nos patients. Le score de gravité le plus élevé selon la classification de Flynn, était l’association plancher buccal / diffusion cervicale, la localisation génienne basse, la diffusion médiastinale et la localisation génienne basse/extension cervicale. La flore bactérienne responsable était mixte aéro-anaérobie avec une prédominance en germes anaérobies. La prise en charge thérapeutique s’est faite en ambulatoire chez 90,70% de nos patients. L’hospitalisation a concerné 13,2% d’entre eux, dont 28 cellulites diffuses et 6 cellulites circonscrites suppurées. L’évolution était favorable dans 99,61%. Le décès est survenu chez une patiente diabétique. La majorité des résultats obtenus sont similaires aux données de la littérature. Conclusion En dépit de leur aspect commun, les CCFOD peuvent s’avérer graves et entrainer des complications majeures. Il serait donc judicieux de continuer cette étude afin de mieux cerner cette affection au sein de notre population.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherUniversity of Tlemcen-
dc.subjectCellulite – Infection – Hygiène dentaire – Carie – AINS –Automédication – Diabète.en_US
dc.titleIncidence et facteurs associés des cellulites cervico-faciales d’origine dentaire au niveau du CHU Tlemcen « 2013-2016 »en_US
dc.typeThesisen_US
Collection(s) :Thèse Médecine Dentaire

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Incidence-et-facteurs-associes-des-cellulites-cervico-faciales-d-origine-dentaire-au-niveau-du-CHU-Tlemcen-2013-2016.pdf8,67 MBAdobe PDFVoir/Ouvrir


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