la pyélonéphrite aigue de la enceinte : aspect bactériologiques et résistance aux antibiotiques

Abstract

Le but de notre étude est déterminé la prévalence des germes responsables de pyélonéphrite aigue gravidique. Nous rapportons, une série de 118 cas dans le service de maternité (EHS Mère-Enfant) sur une période allant du février 2019-Août 2021, chez toutes les patientes avaient une PNAg. La prédominance de la pyélonéphrite aigue gravidique était observée chez les nullipares avec un pourcentage de 63%. Son pic de fréquence se situe à 46% pour les gestantes âgées de 21 à 25 ans ainsi qu'au troisième trimestre (53%) de la grossesse. La triade clinique fièvre, douleur lombaire, trouble mictionnel et l'échographie rénale sont des éléments essentiels pour le diagnostic de PNAg. L’échographie est détecté une dilatation urétéro-pylo-calicielle dans 79% des cas. La CRP aide à suivre la progression de la maladie et l'efficacité du traitement. L’Escherichia coli est le germe le plus fréquent avec un pourcentage de 62,1%. Une antibiothérapie probabiliste a été débutée immédiatement et adaptée selon les résultats de l'examen cytobactériologique urinaire. Sa durée varie de trois à six semaines en fonction de l'évolution clinique. En effet, on a enregistré des taux de résistance très marqué aux aminopénicillines avec la majorité des souches testées, alors que les meilleurs sensibilités ont été enregistrées avec les céphalosporines de troisième génération, aux quinolones et aux aminosides (surtout l’amikacine) Une prise en charge urologique pourrait être indiquée en deuxième intention en cas d'échec du traitement médical lié à différent facteurs : facteurs cliniques, de facteurs biologiques, la persistance de la fièvre même sous traitement antibiotique approprié.