Etude de l'activité antioxydante et antimicrobienne de trois huiles essentielles et de leurs fractions oxygénées: Effet de synergie ou d'antagonisme.

Abstract

Dans la présente étude, l’objectif principal était d’évaluer l’activité antioxydante et antimicrobienne des huiles essentielles et des fractions oxygénées de trois plantes connues dans la médecine traditionnelle à savoir Salvia argentea, Rosmarinus officinalis et Thymus fontanesii. Ces espèces ont étaient explorées d’avantages, en termes d’études sur leur caractérisation chimique et les activités biologiques (antioxydante et antimicrobienne) de leurs huiles essentielles et des fractions oxygénées. L’extraction par hydrodistillation des HEs à partir des trois plantes étudiées : T. fantensii et R. officinalis ont fourni de bons rendements avec des pourcentages de 1,95 % ; 1,49 % respectivement. Alors que l’huile de S. argentea a fourni un rendement modéré de 0,102%. L’aspect chimique des 03 plantes à montrer que les huiles essentielles et leurs fractions oxygénées présentent des molécules intéressantes. L'huile essentielle et la fraction oxygénée de Thymus fantenesii été riche en thymol, alors que l’huile et la fraction de Rosmarinus officinalis été caractérisée par la présence du 1,8-cinéole, le camphre. Alors que l’HE et la fraction oxygénée de Salvia argentea été riche en Pulegone. Les huiles essentielles et les fractions oxygénées ont présenté des activités antioxydante très prometteuses mais qui reste moins efficace par rapport à l’acide ascorbique par les trois méthodes (DPPH, FRAP et Chélation de fer). Cependant, une très intéressante activité antioxydante synergique a été observée avec le mélange de R. officinalis et T. fantensii par la méthode DPPH, et du mélange des trois fractions oxygénées par les deux méthodes (FRAP et Chélation de fer), cette activité a été supérieure à celle du l’acide ascorbique. Les HEs et les fractions oxygénées contenues dans ces trois plantes ont exercé une activité antimicrobienne intéressante avec une inhibition importante contre les souches testés. En effet l’association de S. argentea et T. fantensii a montré le plus fort effet synergique par la méthode CMI. La présente étude permet de conclure que ces plantes constituent une importante source en HEs. Ces HEs et fractions oxygénées se caractérisent par des molécules particulièrement intéressantes qui sont douées de grandes activités antioxydante et antimicrobienne. De ce fait, ces résultats méritent d’être exploitées et pour cela il serait intéressant : De compléter ces activités par d’autres tests biologiques telles que les activités antiinflammatoires et anticancéreuses. Etudier la toxicité des huiles essentielles et de leurs fractions pour leur utilisation éventuelle en produits cosmétiques et/ou pharmaceutiques.