l'évaluation de l'hépatotoxicité liée à la prise des antipsychotiques typiques versus atypiques chez les patients suivis au service psychiatrie au CHU Tlemcen

Abstract

Les atteintes hépatiques d’origine médicamenteuse constituent la principale cause de mortalité liée aux médicaments et de retrait du marché, ce qui présente un risque pour les patients suivit pour pathologies psychiatriques traités par certains psychotropes et antipsychotiques, l’un des effets indésirables les plus marqués est l’apparition des perturbations de bilan hépatiques qui peuvent aboutir à une hépatotoxicité vraie nécessitant l’arrêt de traitement. Une étude cohorte a été effectuée au niveau de CHU Tlemcen service de psychiatrie pendant une durée de six mois, dans le but d’étudier la relation entre la prise d’antipsychotiques typiques et atypiques et l’apparition d’une toxicité hépatique, en réalisant un bilan hépatique ( ASAT, ALAT, PAL, GGT, Bilirubine directe et totale) et en calculant le rapport de l’hépatotoxicité médicamenteuse. En suivant les patients avant la prise du traitement et après trois jours, une semaine, un mois d’une prise régulière de ces antipsychotiques typiques et atypiques. Aucune hépatotoxicité n’a été démontré dans les deux classes thérapeutiques vu la durée limitée de l’étude ainsi que le nombre réduit de l’échantillon, néanmoins une perturbation significative des bilans hépatiques et plus spécifiquement une élévation des transaminases ALAT a été observée chez les patients recevant les antipsychotiques typiques en particulier la chlorpromazine ; quant à l’échantillon recevant les antipsychotiques atypiques, on a pu observer une élévation des PAL et plus particulièrement avec l’Amisulpiride. Une surveillance clinique et biologique est nécessaire pour éviter les conséquences d’une hépatotoxicité possible à long terme.