Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://dspace1.univ-tlemcen.dz/handle/112/14109
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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorBoudjemai, Fatna-
dc.date.accessioned2019-04-21T10:15:09Z-
dc.date.available2019-04-21T10:15:09Z-
dc.date.issued2018-
dc.identifier.urihttp://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/14109-
dc.description.abstractL’érysipèle est une dermo-hypodermite aiguë non nécrosante d’origine bactérienne, dont l’agent causal est classiquement reconnu est le streptocoque β hémolytique du groupe A, mais aussi des groupes G, B et C. Par ailleurs, d’autres germes non streptococciques peuvent être mis en évidence notamment le staphylocoque doré . Le diagnostic d’érysipèle est facile et principalement clinique, le début est souvent brutal. Il associe des signes généraux, volontiers annonciateurs et des signes locaux, dont l’atteinte cutanée se caractérise par l’apparition d’un placard érythémateux, chaud, oedématié et douloureux qui s’étend rapidement en 4 à 5 jours pour disparaître en 8 à 15 jours dans les formes typiques. C’est une maladie sporadique d’acquisition communautaire dont l’incidence est en augmentation, estimée dans notre étude entre 26 et 35 cas dans un an. L’erysipele est plus fréquent chez les sujets âgés, l’âge moyen dans notre série est 50,89 ans, avec une légère prédominance féminine dont le sex ratio (H/F) est de 0,72 , Cette prédominance s’explique probablement par la présence plus importante de facteurs de risque majeurs d’érysipèle dans la population féminine. L’érysipèle des membres inférieurs est prédominant et représente 96% des localisations de notre série, cela peut s’expliquer par une modification récente des facteurs de risque avec une progression croissante de l’obésité, du diabète et des risques de plaie chronique, ainsi que la fréquence des portes d’entrée ( IIO, onychomycoses) possibles à ce niveau et l’augmentation de l’espérance de vie accentuant probablement ces éléments. Cependant, on observe une quasi-disparition de l’érysipèle de la face, s’expliquant par l’amélioration de l’hygiène de la face ainsi que par l’utilisation courante des antibiotiques dans les infections oto-rhino-laryngologiques. Il existe plusieurs facteurs de risque locorégionaux et généraux qui favorisent la survenue de l’érysipèle, dans notre contexte les premiers facteurs prédisposant sont : la présence d’une porte d’entrée (69 %) , le diabète (22%) l’obésité(17%)et les maladies cardio-vasculaires à 15% suivi des épisodes antérieurs à 12% puis le lymphoedeme (20%) et l’insuffisance veineuse (varices ) (11%), la prise des AINS (11% ), et les autres facteurs de risque sont plus rares. Une porte d’entrée est retrouvée dans la majorité des cas (88%). Les plus fréquentes dans notre étude sont les intertrigos interorteils des membres inférieurs et les onychomycoses (69% des cas).L’identification des facteurs de risque, désormais bien définis, est fondamentale pour la prise en charge au long cours des érysipèles et pour la prévention des récidives. l’antibioprophylaxie est indiscutable pour éviter les récidives multiples et rapprochées, bien qu’elle s’avère parfois insuffisante lorsque les facteurs locorégionaux sont prédominants. Le traitement des érysipèles récidivants par la pénicilline de façon prolongée donne de bons résultats, car ce schéma thérapeutique est mieux suivi grâce à la simplicité du mode de son administrationen_US
dc.language.isofren_US
dc.titleEVALUATION DES FACTEURS DE RISQUE lielielies A L'ERYSIPELEen_US
dc.typeThesisen_US
Collection(s) :Rapport du Stage Médecine

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