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http://dspace1.univ-tlemcen.dz/handle/112/10343
Titre: | Communication interventriculaire chez l’enfant : du diagnostic à la prise en charge |
Auteur(s): | BOUSEKINE, Hayet BENBAHI, Hanene |
Date de publication: | 2017 |
Résumé: | La communication interventriculaire est la plus fréquente des cardiopathies congénitales et en représente plus de 20 % selon les statistiques. Nous avons effectué une étude sur 39 cas de CIV colligés au service de pédiatrie EHS Tlemcen durant la période étalée du janvier 2014 au juillet 2017. Notre objectif était : Décrire le profil épidémiologique de CIV au niveau de la ville de Tlemcen et de ses environs Les moyens diagnostic Les moyens thérapeutiques et l’évolution des CIV Sur le plan épidémiologique : L’incidence de la CIV sur les 4 années d’étude représente 30.5% des cardiopathies congénitales. Les 39 cas se répartissent en garçons et filles avec un sexe ratio de 1.17. Sur le plan diagnostic : L’âge de diagnostic varie de la naissance à 14 ans une majorité des cas diagnostiqués avant l’âge de 1an, soit 75 % des cas. La découverte fortuite représente 26 % principalement à l’examen clinique du nouveau-né, devant des signes respiratoires 28 % et une échographie devant un syndrome malformatif. Et de ce fait, l’amélioration du pronostic repose sur le dépistage précoce par l’examen clinque dans les premiers jours de vie associé à une oxymétrie et une échocardiographie doppler devant un examen évocateur. La tendance vers le dépistage anténatal chez les femmes à risque devrait être possible par une collaboration étroite entre le cardiologue pédiatre et l’obstétricien, afin de pouvoir élaborer un conseil génétique. Enfin une coordination multidisciplinaire est un élément clé pour la prise en charge des enfants porteur d’une CIV. Sur le plan thérapeutique : Le traitement dépend la classification anatomique et hémodynamique ainsi de la tolérance fonctionnelle du malade. Il est alors simplement médical ou associé à un traitement chirurgical. Indications du traitement chirurgical(18) : CIV unique mal tolérée de moins de 6 mois : tentative de traitement médical en associant : digoxine, lasilix, aldactone (ou captopril). En cas d’échec, et sans trop attendre : fermeture chirurgicale CIV unique mal tolérée de plus de 6 mois : fermeture chirurgicale CIV unique avec hypertension arterielle pulmonaire de plus de 50 mmHg et de plus de 6 mois : fermeture chirurgicale CIV infundibulaire avec fuite aortique ou prolapsus de la sigmoide antéro-droite : fermeture chirurgicale CIV multiples (plus de deux) : cerclage de l’artère pulmonaire Sur le plan évolutif : Au cours de leur évolution, 02 de nos malades ont évolué vers la fermeture spontanée par contre certains ont présenté des complications à type d’endocardite infectieuse, insuffisance cardiaque, bronchiolites à répétition 02 de nos malades sont décédés à l’hospitalisation Au terme de notre étude, nous constatons que la prise en charge diagnostique et thérapeutique des CIV a connu beaucoup de progrès grâce au développement des techniques d’imagerie. |
URI/URL: | http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/10343 |
Collection(s) : | Rapport du Stage Médecine |
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